lundi 26 février 2007

MADAGASCAR AU TOURNANT DU XXI ème SIECLE : ESSAI DE PERSUASION SUR L’EFFECTIVITE ET LA FAIS

MADAGASCAR AU TOURNANT DU XXI ème SIECLE : ESSAI DE PERSUASION SUR L’EFFECTIVITE ET LA FAISABILITE DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT FUTURE
A mon sens et je crois pour vous tous ,un bon citoyen doit apporter par tous les moyens ( financiers , intellectuels , moraux ) dont ils disposent ses contributions même si minimes soient –elles aux services de la nation. En ma qualité d ‘économiste ( simple économiste , pas plus ) mais aussi de simple citoyen , j’ai toujours essayé d’apporter mes points de vue sur bien de sujets concernant Madagascar ( voir forum tafatafa et wanadoo madagascar ).Je tiens d’abord à féliciter le courage et le dévouement des gens comme Shadow ,Rakotozafy , Rhaj, canal Baobab , Délateur ,etc. , pour les analyses , commentaires et critiques qu’ils ont apportés jusque là dans notre forum et leur Blog ( Shadow ) pour un future agréable et harmonieux de notre pays ( pourquoi pas des PED dans leur ensemble).Se referant au contexte actuel et les futures probables de notre cher DAGO, je me suis dis , pourquoi ne pas ouvrir un sujet sur Mada dans son ensemble , qui vous allez dire est déjà vu mais d’une autre manière ( voir Rakotozafy et Shadow , deux personnes à qui je salut les rigueurs de leur analyse et leur compétence , malgré les divergences qui peuvent exister entre eux ou entre nous en tant que personne.Dans la science sociale, il n’ y a pas une vérité absolu , tout est discutable.Mada au tournant du XXIème siècle….. voilà notre sujet.Notre problématique n’est autre que : Dans quelles mesures (1) et comment (2)Madagascar arrivera –t-il à réaliser les objectifs de développement future ? Sans vouloir compliquer notre cadre d’analyse mais en essayant d’avoir une logique d’ensemble objectif , le (1) dans quelles mesures? nous incite à se questionner et faire un état de lieu de l’économie de Madagascar dans une perspective historique récente qui ne remet pas en cause les dimensions historiques lointaines ;le ( 2) comment ? nous renvoie à s’interroger sur les moyens et les conditions primordiales pour la réalisation des défis futures .Evidemment c ‘est vaste et complexe , mais on va simplifier les choses .( Je tiens à vous faire savoir qu’en écrivant ce sujet , je ne me procure d’aucun document devant moi donc l’analyse ne sera pas complète telle que vous vous entendez : ça me rafraîchit l’éprit et la mémoire, peu d’exercice intellectuel, tant mieux ) .
I-Madagascar dans une perspective historique récente

1-Causes du retard économique de MadagascarMadagascar
Tout le monde le sait vous comme moi ,Madagascar est un pays pauvre qui dispose beaucoup de ressources inestimables ( malgré le récent rapport de la Banque mondiale sur les ressources potentielles d’une nation , vers milieu 2006 qui la classe parmi encore les derniers ). Les sous sols , les ressources halieutiques , le pétrole ( d'ici peu ) , la faune et flores sont autant de ressouces à exploiter ou mal expolitées.Pourquoi tant d’échec alors ? Malgré les réformes entreprises par nos dirigeants qui se sont succédés , on fait parti toujours des pelotons de tête au niveau mondial en matière de pauvreté.
i)- Les uns vont dire c’est à cause de la corruption, oui c ‘est une évidence , mais tous les pays du monde sont victimes de la corruption surtout les PED comme le notre .Pourquoi , les autres pays qui sont en même temps dans un contexte de guerre civile et des conflits ethniques arrivent –ils à faire mieux que nous ?
ii)-Les autres vont dire puisque qu’on était colonisé et encore sous les girons du néocolonialisme ou l’impérialisme financier des occidentaux .Encore non car même si on était colonisé ou encore sous le néocolonialisme , on devait prendre une certaine part de responsabilité de notre pays. Beaucoup des colonies ont pu développer leur économie même s’ils étaient anciennes colonies iii)-Les autres vont se référer à l’immobilisme populaire disant que le peuple ne veut pas vraiment exploiter leur potentiel productif et devenu dépendant du système socialisme qui favorise et installe la dépendance envers l’ Etat .Encore à mon sens non , car pas mal des gens veulent sortir de leur misère rien que pour assurer la survie de leur famille.Pour ces trois raisons évoquées ci- haut alors ,il est extrêmement difficile de se prononcer sur la ou les véritables causes du retard économique ou la pauvreté de Madagascar , après 46 ans d’indépendance ( même si fictive jusqu’en 1972 pour certains ).
2-Les pouvoirs politiques et les systèmes institutionnels: Blocage au développement?Evidemment , les autorités politiques jouent un rôle capital dans le développement d’un pays . Je ne vais pas entrer dans une polémique absurde ici , mais tous ce que je peux avancer tous les présidents ( avec les équipes qui les ont accompagnés ) qui se sont succédés à la tête du pays de Tsiranana à Ramanantsoa , Ratsimandrava, Ratsiraka , Zafy , Ratsirahonana , Ratsiraka , Ravalomanana , ont eu tous la volonté d‘apporter leur possible au service du pays. Chaque régime se différenciait quant même par leur manière de travailler , leur mode d’organisation et leur compétence avec les résultats qu’on connaît déjà. Dans ce sens , je tiens à rappeler ( pour ceux qui ne le savent pas encore ) que dans les équations et simulations économiques ( économétriques ), les variables dirigeants ou autorité n’influencent pas d’une manière significative le niveau de développement d’un pays. Ce qui ne veut pas dire , qu’un dirigeant ou un régime qui ne fait rien n ‘influe pas le système économique d’un pays .
3-L’ extérieur et l’endettement Extérieur
Ce rubrique fait intervenir nos relations avec le reste du monde en particulier les
Bretton woods , les partenaires bilatéraux. Les tutelles finnacière des IBW aarrivent à premier abord à l’esprit avec les conditionnalités y relatives via les PAS des années 1980 et 1990 et le DSRP , le FRPC et l'IPPTE des années subsequentes.On parle toujours d’ici et là que les Bretton woods sont incontournables .On voit régulièrement dans les médias des nouvelles relatives aux relations avec ces institutions , pour quels résultats ? Pauvreté , chocs sociaux d’ampleur divers , au profit de la fameuse stabilité macroéconomique ( à vérifier !!!!) et croissance économique ( si atone et superficielle ).Dans ce sens , je tiens à vous inviter à voir un sujet de Shadow « juste comme ça Rakotozafy » dans lequel il précise avec force et rigueur l’absurdité des projections du FMI et le régime Ravalomanana ( comme base le fameux MAP-Madagascar Action Plan) pour les rythmes de croissance effectif future sur les quels les objectifs du millénaire ( déjà utopique ) seront fondés.Les trois phases de l’ ajustement structurel ( à mon sens ): du FASR du FMI et du CAS de la Banque mondiale des années 1980 , au DCPE I ( 1996-1999) et DCPE II (1999-2001) ,et du FRPC du FMI de 2001 à nos jours ( avec le nouveau accord ) et du DSRP de la Banque mondiale , n’ont presque rien apporté à Mada en matière de performance macroéconomique et sociale.On n'a pas pu vraiment se demarquer des autres pays de l' Afrique subsahariennes , pays comparables à la grande Ile .Est – ce qu’une manière de dire alors qu’on aura ( n’a jamais eu ) besoin des IBW ( Institution des Bretton Woods ) ? Encore sujet à polémique.Personnellement , en ma qualité de macroéconomiste qui nage dans les chiffres, l’abandon des IBW n ‘est pas une bonne décision pour nous car , Mada n‘est un qu'pays pauvre insolvable aux yeux des créanciers , d’autant plus que les faveurs de ces institutions nous seront toujours utiles pour notre image vis à vis des autres créanciers ( s’ils y en vraiment qui vont s’intéresser à part les industriels des zones franches qui veulent profiter de la faiblesse des coûts de notre main d’œuvre ,etc ).En ce qui concerne l’endettement , c ‘est évident on est endetté ( était lourdement endetté) , mais le PPTE nous a permis d ‘alléger le fardeau de notre dette pour se situer actuellement vers les 1,3 milliards de dollars US (4,3 milliards avant l'arrivée au point de décision du PPTE ) soit pas plus que 1 millions fmg par personne ( 85 euros à peu près ).Parallèlement , je tiens à remarquer que meme les pays développés sont exposés à ce problème d’endettement mais jusque là ils ont pu toujours y faire face vus la solidité et la vitalité de leur secteur financier. En 2006, l’endettement public de la France est estimé à 1260 milliards de dollars US soit 65 % de son PIB ( ce qui fait 17.000 euros par personne citoyen ), Environ 7000 dollars US pour les USA ( 30.000 milliards dollars US avec l’endettement des ménages et du secteur privé) soit 67 % de son PIB ,110 % du PIB pour le Japon , et 64% PIB pour l’Allemagne, environ 120 % du PIB pour l’ Italie. Evidemment , il, est paradoxal de faire un arbitrage entre MADA et les pays développés , mais ces chiffres ont été juste cités pour qu’on puisse voire l’étendu et la gravité de ce problème d’endettement dans un cadre spatial élargi . Comme le disait- Einstein( 1905) , tout est relatif , c’est ce qu’on essayé de faire c’est de relativiser les choses pas plus . !!!!

II- Comment construire un avenir de développement harmonieux ?

1-Se pencher sur nos propre ressources .On ne va pas se développer avec les pitiés des pays riches ou l’allégement – annulation superficielle de la dette ( jeu comptable il n'y a pas vraiment des trnsferts effectifs mais juste annulation au niveau comptable ).
Deux optiques à cet égard :
-Mobilisation de nos ressources internes (Rien que le sous sol :150 millions de dollars par an échappent à la caisse de l’ Etat alors que le FRPC du FMI pendant presque trois ans (quatre ans avec le retard de déblocage ) n’était qu’environ 90 millions DTS ( Shadow , Rakotozafy et alii me corrigent si je me suis trompé) ;
-Reformes du système fiscale ( à discuter , mais ce qui est sur un système fiscal qui favorise le secteur primaire ou agricole qui englobe encore 70 % de notre compatriote( exoneration des intrants agricoles , etc)
.2-Collaboration avec les partenaires internationaux habituels mais qui garde la souveraineté de notre pays
3-Réforme du Système financier formel ( conduite de la politique monétaire et budgétaire : un peu de souplesse .) et le système financier informel -microcrédits (l’ Etat prend garanti de ce système : le risque de défaut sera minime par rapport aux résultats attendus).Tout le monde sait que la mauvaise conduite de notre politique monétaire qui a beaucoup causé la forte dépréciation du FMG depuis notre abandon du zone franc en 1973 ( plus de 4000% de depreciation du FMG par rapport à la devise pivot Franc français avant 1999 , euro après 1eu:ros =6,55957 FF).Cette forte dépréciation du FMG a par la suite beaucoup contribué à l’explosion de la pauvreté à Madagascar. Les tendances de dépréciations récentes doivent être au moins alors maîtrisé pour un vrai politique de développement . Dans la mesure où la monnaie malgache est une monnaie faible , la compétitivité de change via la dépréciation monétaire ne sera jamais validée. Cette théorie fondée sur la condition de Marshall-Lerner –Robinson , connue dans les 10 commendements du consensus de whashington de J.Williamson [1990] sous l'appelation:" taux de change compétitif "n ‘est valable que pour les pays à monnaie forte comme le Yen du Japon ,Dollar Us des USA, la livre de la Grande Bretagne ou encore l’Euro de l’euroland.Un vrai Etat doit toujours prendre un risque au service de la population les plus démunis qui relativement sont les plus exposés aux multitudes de risques externes ou internes du pays en question. Les fameux objectifs de stabilité macroéconomique des IBW (FMI) doivent être alors projetés de paire avec les conditions sociales de la population de sorte que les autorités accomplissent les minimum de leur devoir et leur contrat avec la population au cours de l’ échéance électorale passée.
4-Politique et tous ceux qui s’y rapporte :Déjà dit , je ne veux pas faire une politique fiction , économique fiction oui , en terme de prévision même si difficile …..
Synthèse
On était parti de l’analyse positive ( ce qui est la réalité ) à l’analyse normative( ce qui doit être) ici , de ma part , ce qui n’enlève et n ‘empêche pas les autres de raisonner autrement .En science sociale le vrai problème est de passer de l’ analyse positive à l’analyse normative qui englobe ce qui doit se passer. Aux dirigeants et les autorités compétentes alors de prendre en compte ou non de ce qu’on avance ici en tant que blablaiste ou wawawaiste ( tan pis pour le terme, désolé !) ou des hommes et femmes un peu sérieux !!!!qui sait un jour on y sera même pas aux échelons suprêmes mais juste quelque part !!!! pour faire valoir notre point de vue. Comme le disait Pascal : «LA PENSEE FAIT LA GRANDEUR DE L ‘HOMME».Mais il ne faut pas oublier aussi : « Le silence est la plus grande sagesse de l’homme ».A chacun de relativiser ces deux citations suivant notre circonstance personnelle et / ou collective , évidemment pour le bien de notre CHER DAGO qui compte toujours sur nous ou notre descendant pour qu’il puisse un jour s’exposer sans honte devant les autres pays du monde .
« Le monde ne peut évoluer à l’abri des critiques ».

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