mardi 27 février 2007

VISION PLURIDIMENSIONNELLE DU DEVELOPPEMENT: DEMOCRATIE RIME -T -ELLE AVEC LE DEVELOPPEMENT ?

Développement et Démocratie , voilà deux termes qu 'on trouvent , qu'on entend partout surtout quand on parle des pays en développement ou pays pauvres .Au sens large du terme si Développement signifie " amelioration du bien etre " , Démocratie grosso modo veut dire" liberté de s'exprimer du peuple "( defintion exacte : pouvoir du peuple , par le peuple et pour le peuple ). Fermons la prenthèse , l'objet du sujet n 'est pas ici de discuter les vraies definitions de ces deux termes mais d'apprehender leur sens de causalité ou leur relation.Dans les regimes totalitaires ( ou à forte connotation totalitaire ), ou monarchiques, les sorts de la population n'ont pas vraiment préoccupé les dirigeants ( ou les souverains ), pauvreté et precarité s'ensuivent . Dans des regimes dits modernes où regnent la démocratie , l'emancipation du peuple commencait à prendre le dessus .Les mouvements de contestations populaires dans les PED qui ont fait sa gestion dans l' Amérique latine des années 1960 et 1970 , trouvent son apogée en Afrique et en Asie vers la fin des années 1980 et debut 1990 , et renforcées par les toubles politiques qui ont secoués les pays latino americains vers la fin des années 1990 et debut 2001 ( Bresil , Argentine) en sont les preuves , mis à part les différentes manifestations syndicales qui symbolisent les pays développés en particulier européens.Contrairement aux idées recues , le développement n'était pas au rendez- vous dans la plupart des ces PED ( les diféeerents rapports de la Banque mondiale le confirme ).Parfois la situation s'est meme empirée.Là pauvreté et le fardeau de la dette restent encore des menacent qui planent dans ces pays , malgré le régime dit democratique en place largement soutenue par la communauté internationale .On peut se demander alors :La democratie amène-t-ellle le développement ou c 'est l'inverse Quelle sens de causalité entre ces deux concepts ?Ces deux questions nous amènent à faire deux diagnostics des PED suivant l'hypothèse avancée.
1-Hypothèse A :Democratie amène le developpement
Cette hypothèse nous amène à dire que la démocratioe est une condition sin qua non du développement.Les pays développés de nos jours censés etre des pays democratiques arrivent d'un coup à l'esprit .Mais ces pays là ont traversé des moments difficiles et sanglant de leur histoire pour y arriver.Les autres PED democratique de l' Afrique , d'Asie , et de l' Amérique latine des années 1980 et 1990 sont rares à avoir remplie cette hypothèse qui reste encore à verifier pour la plupart d'entre eux .
2-Hypothèse B:Développement amène la démocratie :Cette hypothèse n'a pas vraiement un sens car à priori un pays ou un peuple développé aura toujours la faculté de faire face aux directives autoritaires (ou de tendances autoritaires ) des dirigeants.
On peut avancer alors que c'est la démocratie qui doit amèner le développement mais c 'est pas toujours le cas vu ce qui se passe dans la plupart des PED.Au contrire les pays qui ont pu mettre un régime mixte (qui n'est pas vraiment democratique et pas trop autoritaire ) qui ont pu vraiment se demarquer des autres .La corrée du sud , la Malaisie , la Thailande , sont des exemples concret en la matière.Des pays à regime autoritaire comme le Cuba , la Corée du Nord ,philippine et la plupart des pays africains ( congo , liberia ,nigeria , gabon ,lybie, tchad,soudan , algérie, tunisie etc ) ou du régime monarchique ( maroc , ) ont toujours stagné groso modo .L'Afrique du sud de l' après aparthaid merite quand une fellicitation . D'une tendance récente les efforts louables de la pluprts des dirigeants des PED à l' exemple de Lula au Brésil , Kirchner en Argentine ,Morales en Bolivie , Chavez au Venezuela , ou les Wade au Senegal , Thabo Mbeki en Afrique du sud ,offrent un vrai espoir de développement dans ces pays malgré les imperfections du système qui présente toujours les sequelles autoritaires du passé.
Ce qu'on peut avancer un regime democratique doit etre toujours accompagné d'une certaine fermeté des dirigeants ce qui remet en cause la nature meme de ce regime (Inversement ).
Les PED, pour s'ensortir de leur pauvreté ont besoin des dirigeants FORT - STABLE -RESOLU.
Fort : Des dirigeants qui pourront faire face à toutes manoeuvres destabilisatrices de l'opposition ou des groupuscules .
Stable : Stabilité politique et stablité intellectuelle ( abandon du politique à l'aveuglette sans fondement )
Resolu : Capable à resoudre les problemes politiques et économiques du pays .
Tel regime de pouvoir est difficile à mettre en place dans les pays PED en particulier à . Ces dernières années ,malgré les reformes entreprises superficciellement avec le concours de la communauté internationale avec le fameux principe de BONNE GOUVERNANCE qui stipule : i)La bonne gestion des affaires publiques,ii) le droit de l'homme et iii) la démocratie, le développement reste encore une utopie pour la majorité des PED . Ce qui est sure la question du développement est un processus de longue haleine necessitant meme des decennies de sacrifice et de reformes , via un système democratique viable.L 'Afrique du sud le grand leader du continent africain peut nous servir d'exemple qu'on peut concilier democratie et developpement mais comment ?La fracture sociale une des carateristiques de l' économie des PED surtout celle de l' Amerique latine montre encore la limite de tel système :DEMOCRATIE AU BENEFICE DES RICHES QUI PASSE PAR LA REVENDICATION DES PAUVRES .une chose à remarquer : Qu'on soit dans un pays développé ou en développement les VRAIS PAUVRES NE SE PLAINENT JAMAIS , ILS SE CONTENTENT DE LEUR SITUATION .....CE SONT LES CLASSES MOYENNES ET LES SYNDICATS QUI RECLAMENT DES REVENDICATIONS PARTOUT .
Je preconise alors et j 'insiste un regime fort sans exces de totalitarisme pour mener à bien tout projet de developpement.On ne peut pas developper un pays avec quatres ,trois logiques ou deux logiques mais une seule logique : "logique economique collectif sous auspice des responsbles comptents" .

lundi 26 février 2007

MADAGASCAR AU TOURNANT DU XXI ème SIECLE : ESSAI DE PERSUASION SUR L’EFFECTIVITE ET LA FAIS

MADAGASCAR AU TOURNANT DU XXI ème SIECLE : ESSAI DE PERSUASION SUR L’EFFECTIVITE ET LA FAISABILITE DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT FUTURE
A mon sens et je crois pour vous tous ,un bon citoyen doit apporter par tous les moyens ( financiers , intellectuels , moraux ) dont ils disposent ses contributions même si minimes soient –elles aux services de la nation. En ma qualité d ‘économiste ( simple économiste , pas plus ) mais aussi de simple citoyen , j’ai toujours essayé d’apporter mes points de vue sur bien de sujets concernant Madagascar ( voir forum tafatafa et wanadoo madagascar ).Je tiens d’abord à féliciter le courage et le dévouement des gens comme Shadow ,Rakotozafy , Rhaj, canal Baobab , Délateur ,etc. , pour les analyses , commentaires et critiques qu’ils ont apportés jusque là dans notre forum et leur Blog ( Shadow ) pour un future agréable et harmonieux de notre pays ( pourquoi pas des PED dans leur ensemble).Se referant au contexte actuel et les futures probables de notre cher DAGO, je me suis dis , pourquoi ne pas ouvrir un sujet sur Mada dans son ensemble , qui vous allez dire est déjà vu mais d’une autre manière ( voir Rakotozafy et Shadow , deux personnes à qui je salut les rigueurs de leur analyse et leur compétence , malgré les divergences qui peuvent exister entre eux ou entre nous en tant que personne.Dans la science sociale, il n’ y a pas une vérité absolu , tout est discutable.Mada au tournant du XXIème siècle….. voilà notre sujet.Notre problématique n’est autre que : Dans quelles mesures (1) et comment (2)Madagascar arrivera –t-il à réaliser les objectifs de développement future ? Sans vouloir compliquer notre cadre d’analyse mais en essayant d’avoir une logique d’ensemble objectif , le (1) dans quelles mesures? nous incite à se questionner et faire un état de lieu de l’économie de Madagascar dans une perspective historique récente qui ne remet pas en cause les dimensions historiques lointaines ;le ( 2) comment ? nous renvoie à s’interroger sur les moyens et les conditions primordiales pour la réalisation des défis futures .Evidemment c ‘est vaste et complexe , mais on va simplifier les choses .( Je tiens à vous faire savoir qu’en écrivant ce sujet , je ne me procure d’aucun document devant moi donc l’analyse ne sera pas complète telle que vous vous entendez : ça me rafraîchit l’éprit et la mémoire, peu d’exercice intellectuel, tant mieux ) .
I-Madagascar dans une perspective historique récente

1-Causes du retard économique de MadagascarMadagascar
Tout le monde le sait vous comme moi ,Madagascar est un pays pauvre qui dispose beaucoup de ressources inestimables ( malgré le récent rapport de la Banque mondiale sur les ressources potentielles d’une nation , vers milieu 2006 qui la classe parmi encore les derniers ). Les sous sols , les ressources halieutiques , le pétrole ( d'ici peu ) , la faune et flores sont autant de ressouces à exploiter ou mal expolitées.Pourquoi tant d’échec alors ? Malgré les réformes entreprises par nos dirigeants qui se sont succédés , on fait parti toujours des pelotons de tête au niveau mondial en matière de pauvreté.
i)- Les uns vont dire c’est à cause de la corruption, oui c ‘est une évidence , mais tous les pays du monde sont victimes de la corruption surtout les PED comme le notre .Pourquoi , les autres pays qui sont en même temps dans un contexte de guerre civile et des conflits ethniques arrivent –ils à faire mieux que nous ?
ii)-Les autres vont dire puisque qu’on était colonisé et encore sous les girons du néocolonialisme ou l’impérialisme financier des occidentaux .Encore non car même si on était colonisé ou encore sous le néocolonialisme , on devait prendre une certaine part de responsabilité de notre pays. Beaucoup des colonies ont pu développer leur économie même s’ils étaient anciennes colonies iii)-Les autres vont se référer à l’immobilisme populaire disant que le peuple ne veut pas vraiment exploiter leur potentiel productif et devenu dépendant du système socialisme qui favorise et installe la dépendance envers l’ Etat .Encore à mon sens non , car pas mal des gens veulent sortir de leur misère rien que pour assurer la survie de leur famille.Pour ces trois raisons évoquées ci- haut alors ,il est extrêmement difficile de se prononcer sur la ou les véritables causes du retard économique ou la pauvreté de Madagascar , après 46 ans d’indépendance ( même si fictive jusqu’en 1972 pour certains ).
2-Les pouvoirs politiques et les systèmes institutionnels: Blocage au développement?Evidemment , les autorités politiques jouent un rôle capital dans le développement d’un pays . Je ne vais pas entrer dans une polémique absurde ici , mais tous ce que je peux avancer tous les présidents ( avec les équipes qui les ont accompagnés ) qui se sont succédés à la tête du pays de Tsiranana à Ramanantsoa , Ratsimandrava, Ratsiraka , Zafy , Ratsirahonana , Ratsiraka , Ravalomanana , ont eu tous la volonté d‘apporter leur possible au service du pays. Chaque régime se différenciait quant même par leur manière de travailler , leur mode d’organisation et leur compétence avec les résultats qu’on connaît déjà. Dans ce sens , je tiens à rappeler ( pour ceux qui ne le savent pas encore ) que dans les équations et simulations économiques ( économétriques ), les variables dirigeants ou autorité n’influencent pas d’une manière significative le niveau de développement d’un pays. Ce qui ne veut pas dire , qu’un dirigeant ou un régime qui ne fait rien n ‘influe pas le système économique d’un pays .
3-L’ extérieur et l’endettement Extérieur
Ce rubrique fait intervenir nos relations avec le reste du monde en particulier les
Bretton woods , les partenaires bilatéraux. Les tutelles finnacière des IBW aarrivent à premier abord à l’esprit avec les conditionnalités y relatives via les PAS des années 1980 et 1990 et le DSRP , le FRPC et l'IPPTE des années subsequentes.On parle toujours d’ici et là que les Bretton woods sont incontournables .On voit régulièrement dans les médias des nouvelles relatives aux relations avec ces institutions , pour quels résultats ? Pauvreté , chocs sociaux d’ampleur divers , au profit de la fameuse stabilité macroéconomique ( à vérifier !!!!) et croissance économique ( si atone et superficielle ).Dans ce sens , je tiens à vous inviter à voir un sujet de Shadow « juste comme ça Rakotozafy » dans lequel il précise avec force et rigueur l’absurdité des projections du FMI et le régime Ravalomanana ( comme base le fameux MAP-Madagascar Action Plan) pour les rythmes de croissance effectif future sur les quels les objectifs du millénaire ( déjà utopique ) seront fondés.Les trois phases de l’ ajustement structurel ( à mon sens ): du FASR du FMI et du CAS de la Banque mondiale des années 1980 , au DCPE I ( 1996-1999) et DCPE II (1999-2001) ,et du FRPC du FMI de 2001 à nos jours ( avec le nouveau accord ) et du DSRP de la Banque mondiale , n’ont presque rien apporté à Mada en matière de performance macroéconomique et sociale.On n'a pas pu vraiment se demarquer des autres pays de l' Afrique subsahariennes , pays comparables à la grande Ile .Est – ce qu’une manière de dire alors qu’on aura ( n’a jamais eu ) besoin des IBW ( Institution des Bretton Woods ) ? Encore sujet à polémique.Personnellement , en ma qualité de macroéconomiste qui nage dans les chiffres, l’abandon des IBW n ‘est pas une bonne décision pour nous car , Mada n‘est un qu'pays pauvre insolvable aux yeux des créanciers , d’autant plus que les faveurs de ces institutions nous seront toujours utiles pour notre image vis à vis des autres créanciers ( s’ils y en vraiment qui vont s’intéresser à part les industriels des zones franches qui veulent profiter de la faiblesse des coûts de notre main d’œuvre ,etc ).En ce qui concerne l’endettement , c ‘est évident on est endetté ( était lourdement endetté) , mais le PPTE nous a permis d ‘alléger le fardeau de notre dette pour se situer actuellement vers les 1,3 milliards de dollars US (4,3 milliards avant l'arrivée au point de décision du PPTE ) soit pas plus que 1 millions fmg par personne ( 85 euros à peu près ).Parallèlement , je tiens à remarquer que meme les pays développés sont exposés à ce problème d’endettement mais jusque là ils ont pu toujours y faire face vus la solidité et la vitalité de leur secteur financier. En 2006, l’endettement public de la France est estimé à 1260 milliards de dollars US soit 65 % de son PIB ( ce qui fait 17.000 euros par personne citoyen ), Environ 7000 dollars US pour les USA ( 30.000 milliards dollars US avec l’endettement des ménages et du secteur privé) soit 67 % de son PIB ,110 % du PIB pour le Japon , et 64% PIB pour l’Allemagne, environ 120 % du PIB pour l’ Italie. Evidemment , il, est paradoxal de faire un arbitrage entre MADA et les pays développés , mais ces chiffres ont été juste cités pour qu’on puisse voire l’étendu et la gravité de ce problème d’endettement dans un cadre spatial élargi . Comme le disait- Einstein( 1905) , tout est relatif , c’est ce qu’on essayé de faire c’est de relativiser les choses pas plus . !!!!

II- Comment construire un avenir de développement harmonieux ?

1-Se pencher sur nos propre ressources .On ne va pas se développer avec les pitiés des pays riches ou l’allégement – annulation superficielle de la dette ( jeu comptable il n'y a pas vraiment des trnsferts effectifs mais juste annulation au niveau comptable ).
Deux optiques à cet égard :
-Mobilisation de nos ressources internes (Rien que le sous sol :150 millions de dollars par an échappent à la caisse de l’ Etat alors que le FRPC du FMI pendant presque trois ans (quatre ans avec le retard de déblocage ) n’était qu’environ 90 millions DTS ( Shadow , Rakotozafy et alii me corrigent si je me suis trompé) ;
-Reformes du système fiscale ( à discuter , mais ce qui est sur un système fiscal qui favorise le secteur primaire ou agricole qui englobe encore 70 % de notre compatriote( exoneration des intrants agricoles , etc)
.2-Collaboration avec les partenaires internationaux habituels mais qui garde la souveraineté de notre pays
3-Réforme du Système financier formel ( conduite de la politique monétaire et budgétaire : un peu de souplesse .) et le système financier informel -microcrédits (l’ Etat prend garanti de ce système : le risque de défaut sera minime par rapport aux résultats attendus).Tout le monde sait que la mauvaise conduite de notre politique monétaire qui a beaucoup causé la forte dépréciation du FMG depuis notre abandon du zone franc en 1973 ( plus de 4000% de depreciation du FMG par rapport à la devise pivot Franc français avant 1999 , euro après 1eu:ros =6,55957 FF).Cette forte dépréciation du FMG a par la suite beaucoup contribué à l’explosion de la pauvreté à Madagascar. Les tendances de dépréciations récentes doivent être au moins alors maîtrisé pour un vrai politique de développement . Dans la mesure où la monnaie malgache est une monnaie faible , la compétitivité de change via la dépréciation monétaire ne sera jamais validée. Cette théorie fondée sur la condition de Marshall-Lerner –Robinson , connue dans les 10 commendements du consensus de whashington de J.Williamson [1990] sous l'appelation:" taux de change compétitif "n ‘est valable que pour les pays à monnaie forte comme le Yen du Japon ,Dollar Us des USA, la livre de la Grande Bretagne ou encore l’Euro de l’euroland.Un vrai Etat doit toujours prendre un risque au service de la population les plus démunis qui relativement sont les plus exposés aux multitudes de risques externes ou internes du pays en question. Les fameux objectifs de stabilité macroéconomique des IBW (FMI) doivent être alors projetés de paire avec les conditions sociales de la population de sorte que les autorités accomplissent les minimum de leur devoir et leur contrat avec la population au cours de l’ échéance électorale passée.
4-Politique et tous ceux qui s’y rapporte :Déjà dit , je ne veux pas faire une politique fiction , économique fiction oui , en terme de prévision même si difficile …..
Synthèse
On était parti de l’analyse positive ( ce qui est la réalité ) à l’analyse normative( ce qui doit être) ici , de ma part , ce qui n’enlève et n ‘empêche pas les autres de raisonner autrement .En science sociale le vrai problème est de passer de l’ analyse positive à l’analyse normative qui englobe ce qui doit se passer. Aux dirigeants et les autorités compétentes alors de prendre en compte ou non de ce qu’on avance ici en tant que blablaiste ou wawawaiste ( tan pis pour le terme, désolé !) ou des hommes et femmes un peu sérieux !!!!qui sait un jour on y sera même pas aux échelons suprêmes mais juste quelque part !!!! pour faire valoir notre point de vue. Comme le disait Pascal : «LA PENSEE FAIT LA GRANDEUR DE L ‘HOMME».Mais il ne faut pas oublier aussi : « Le silence est la plus grande sagesse de l’homme ».A chacun de relativiser ces deux citations suivant notre circonstance personnelle et / ou collective , évidemment pour le bien de notre CHER DAGO qui compte toujours sur nous ou notre descendant pour qu’il puisse un jour s’exposer sans honte devant les autres pays du monde .
« Le monde ne peut évoluer à l’abri des critiques ».

LE PARTAGE DU POUVOIR A MADAGASCAR :UNE ANALYSE RETROSPECTIVE DU PASSE ET ZOOM SUR LE FUTURE PROCHE

Voilà l'année 2007 commence dejà dans une ambiance marquée par la reconduction de Ravalo à la tete du pays.Evidement , on parle d'ici et là , la ligne directrice du régime Ravalo pour ce deuxième mandat est l'execution du MAP qui va cadrer grosso modo les feuilles de route du nouveau gouvernement dirigé par le Gal Charles Rabemanajara.La nomination de ce Gal est une sorte de meprise du Président envers les cotiers pour les uns , c 'est une demarche objective neutre pour les autres.Qui a raison qui a tord ? Tout le monde sait qu'à Mada je partage ( equilibre )du pouvoir entre le cotier et les hauts plateaux était toujours de règles dans l'esprit des gens .Le système voulait toujours que président doit etre cotier et le premier ministre cotier ( et inversement ).Ratsiraka durant ses mandats ( 1975-1991 et 1997-2002) a toujours respecté et faire respecter cette tradition .Le regime de Zafy l' a violé nommant Rakotovahiny comme premier ministre et Ravony ( elu par les deputés ).Le fait que le president ne respecte pas ce genre de tradition bien ancré dans chacun des malgaches remet -t-il en cause l'effectivité et l'equité du pouvoir en place?Ce qu'on peut avancer , Madagascar est un pays unique d'origine différent ,en terme regional ou culurel .Le respect de cet equilibre regional est le minimum qu'un président qui se veut etre democratique doit respecter .J'adhère fort aux critères de compétence qui exclut les critères d'ordres ethniques , religieux , etc dans la nomination de certains poste de responsabilité de l' administration mais il y a un minimum de valur ethique et moral à respecter pour eviter les presujégs qui font que : les cotiers ne sont pas capables ( ou il n'y a pas de cotier capable ) de diriger ce gouvernement.

QUID DES NOMINATIONS DES HAUTS RESPONSABLES DE L'ETAT:CONTINUITE VERSUS RUPTURE?

QUID DES NOMINATIONS DES HAUTS RESPONSABLES DE L'ETAT:CONTINUITE VERSUS RUPTURE?
Logiquement , la reconduction de Ravalomanana à la tete du pays doit etre suivi de certaines dispositions juridiques et institutionnelles qui riment avec le defi de son deuxième mandat : l'execution du MAP.Comme tout projet de développement , le MAP est attirant à premier vu , sa faisabilité et son effectivité restent toujours un suspens .Un projet reste un projet , il faut aussi se demander (I)comment on va le mettre en oeuvre (II) avec qui et( III)par qui?

I-Comment ....?

Ca nous renvoie au contenu du MAP et le programme general de l' Etat formulé dans la loi des financed

II-Avec qui ...?

Evidement avec tous les partenaires potentiels du regime et de notre pays ( coopération bilaterale, banques , FMI et Banque mondiale , Union européenne ).

III-Par qui ....?

Voilà la vraie question qui nous préoccupe.A la lumière des changements qui se sont operés dans les hautes sphères de l' administration , l'avenir semble assuré pour les uns , inquietant pour les autres.
1-La nomination du Gal Charles Rabemanjara comme premier ministre.Par son statut , C'est l'homme d'action qui doit conduire et executer le defi de développement du pays .Mais est ce qu'il a les compétences et les savoir faire pour y parvenir ?Je doute fort que non.
2-Les nominations des ministres: Ravalo lui meme disait qu'il est temps à l'action et à marquer des buts !!!!
3-La nomination de Frederic Rasamoely à la tete de notre Banque centrale : par ses qualités et ses experiences , je pense qu'il a les atouts necessaire pour s'y imposer , quel changement , quel style de direction apportera t-il devant l'ingerence des IBW dans la formulation de notre politique monétaire et les rigueurs qui s'ensuivent?
4-La nomination de Razafimahefa hasina comme chieff off staff à la presidence est legitime pour moi , place aux jeunes et qu'ils fassent leur preuves .Mais pourra t-il vraiment apporté ses compétences dans un régime ( une institution ) de JE SAIS TOUS !!!Il ne sera qu'une variable minime ( come ses predecesseurs ), et sera remercié d'ici tot ou tard comme si de rien n'était.Voilà autant de paramètres qui rongent les hautes sphères de l'administration malgache qui vont compromettre ou non notre défi de développement.