mercredi 14 mars 2007

SUITE 3 :SURVOL HISTORIQUE DES RAPPORTS FINANCIERS

II-La logique financière des puissances coloniales

La logique financière des puissances coloniales est évidemment d’apporter par tous les moyens le maximum d’apports financiers et économiques à l’empire. Les calculs et intérêts économiques passent avant toute autres considérations de tout ordre (moral ou éthique).L ‘impérialisme a été l’un des moyens largement utilisé pour y parvenir.
L’impérialisme financier des puissances coloniales a toujours déterminé et influencé d’une manière ou d’une autre le système économique et financier des colonies. Les auteurs en la personne de l’ Anglais J Hobson en 1902 , de l’ autrichien R. Hilferding (le capital financier , 1912 ) et du Russe Vladmir Lénine ( l’impérialisme stade suprême du capitalisme, 1917 ) ont été les trois précurseurs de la théorie sur l’impérialisme .Les œuvres fondateurs de ces auteurs constituent toujours les bases de référence fondamentales de l’analyse des rapports de forces existant entre les Etats- nations pendant l’ère coloniale mais aussi pendant la période postérieure. Grosso modo, l’impérialisme est défini comme la domination sans consentement, d’un peuple faible par un peuple fort, que se soit par la force ou par l’influence .Comment les puissances coloniales se sont appropriées de ce système dans leurs colonies? Evidemment avec la logique coloniale, les colons ont cherché à tirer profit des colonies. Qu’en sont-ils vraiment des rapports financiers entre les colons en l’occurrence la France et la Grande Bretagne et leurs colonies. N’est-il pas capital de faire recours à la statistique malgré la défaillance des récoltes des données?

1-L’impérialisme colonial français

L’impérialisme colonial français a été marqué principalement par la domination des systèmes productifs et financiers des colonies et l’établissement des rapports commerciaux et financiers pouvant favoriser les transactions de toute sorte. En 1913 [Lenine ,1917], à l’aube de la première guerre mondiale, les colonies représentaient seulement 10 % des investissements extérieurs de la France (soit environ 4 milliards sur les 45 milliards de francs investis à l’extérieur) et n’assurent qu’environ 12 % du commerce global de la France. Ces chiffres suffisent-ils pour conclure d’avance sur l’effectivité des rapports financiers entre la France et les pays d’outre-mer ? Evidemment non. L’analyse de la balance des paiements entre la France et l’outre-mer constitue un outil d’analyse efficace permettant de décortiquer avec rigueur notre problématique ici. Cette analyse offre deux avantages considérables. D’abord , elle permet de dégager les bénéfices et les coûts que la France a retirés de cette domination ,ensuite les avantages et les inconvénients de ce système pour les colonies .L’analyse de Jacques Marseille (1996)[1] constitue une base de référence cohérente et complète la dessus .Dans son article intitulé : « La balance des paiements de l’outre –mer sur un siècle , problème méthodologiques » , il a bien explicité les mécanismes qui régissent les rapports financiers entre la France et ses colonies .Faute de données statistiques de la balance des paiements des pays d’outre mer qui n’existe qu’à partir de 1950, l’analyse serra beaucoup focalisée sur la balance commerciale et sera prolongée vers la construction de quelques indicateurs jugés pertinents . Il est important d’abord de rappeler que contrairement aux pays indépendant, le déficit de la balance commerciale des pays dépendant d’outre-mer doit être financé entièrement par la France. Du point de vue métropolitain alors, il est avantageux d’avoir une balance commerciale débitrice avec les pays d’outre-mer et de voir ces derniers avoir une balance commerciale créditrice avec les tiers (Jacques Marseille, 1996, p.5).
Dans l’ensemble, depuis le début du XX ème siècle, la balance commerciale des pays d’outre-mer n’a été excédentaire vis à vis de la France qu’en 1910 et 1911, de 1914 à 1919, en 1921, de 1932 à 1944 et en 1947.Vis à vis de l’étranger, elle n’a été excédentaire qu’en 1926. Le cumul de ces soldes qui doivent être financés par la France n’est autre alors qu’une sorte d’aide accordée par la France à ses colonies .A titre de référence , convertis en francs constant de 1914 , ces déficits s’élèvent de 1900 à 1971 à 50,7 milliards de francs , soit plus que quatre fois le montant des emprunts russe , soit plus que les placements extérieurs de la France en 1913 , évalué le plus souvent à 45 milliards de francs, soit plus de trois fois les aides américaines à la France de 1945 à 1955 ( Jacques Marseille ,1996 , p.7).

A partir des années 1950 , ce système de financement sans cesse des déficits commerciaux des colonies a suscité beaucoup de débat dans les milieux académiques , mais aussi dans les ministères concernés .On peut lire ainsi dans la revue n°5 Etudes et conjoncture de mai 1954 de l’INSSE : «Les pays d’outre-mer constituent toujours un débouché très important pour les objets fabriqués , mais l’opération n’est pas , au moins financièrement bénéficiaire pour la France : non seulement ce sont les capitaux français qui permettent seuls l’excédent d’exportations vers ces pays , mais encore les objets vendus par la France sont souvent, comme dans le cas des tissus de coton, fabriqué à partir d’une matière première payée en grande partie en devises fortes».
Par prolongement, le coût de financement des déficits commerciaux (qui se traduit par un besoin net de financement) des colonies comparées aux recettes budgétaire de la France et au pourcentage de son PIB mérite une attention particulière .Dit-on un chiffre ne vaut rien sans référence, n’est il pas logique alors de se référer aux deux indicateurs su-cités tels que le PIB et les recettes budgétaires.
Le ratio financement du déficit des pays d’outre-mer/ recette budgétaire de la France a passé de 8% dans les années 1920 à 9% de 1945 à 1962 et encore plus en 1949, en 1951, 1952 et 1955.Encore le ratio financement du déficit des outre-mer/ PIB a presque avoisiné ou dépassé le seuil de 0,7% d’aide au développement avancé par le comité Pearson de 1969.
Via les statistiques, on remarque que les besoins financiers de ces pays excèdent même ceux de la France à une certaine période comme en 1905, 1920, 1930, mais aussi en 1945 et 1950.
Si dans l’ensemble , les pays de l’outre-mer ont globalement présenté un solde négatif de balance commerciale et sont devenus des charges aux yeux de la France , quelques pays lui offrent des avantages considérables et allègent même ses charges .Les comptoirs de l’Inde , et l’Indochine font parti de ces pays .En effet , en 1913 le solde positif de la balance commerciale des comptoirs de l’ Inde estimé à 32, 9 millions de francs a permis de financer un cinquième du déficit de l’ Algérie ( 166,2 millions de francs) . Encore était estimé à 192, 3 millions de francs en 1929 et couvrait presque le déficit de l’ensemble des territoires de l’Afrique occidentale française (204 ,2 millions de francs).
De l’autre coté les pays comme la Tunisie , le Maroc , la Syrie et le Liban ont toujours accumulés des déficits tout au long de la période coloniale sauf exception comme pendant la grande dépression des années trente .Force est de noter aussi que l’ Algérie était le pays le plus coûteux car son déficit représentait 86 % des besoins de financement globaux en 1913 , 38% en 1929 et 82 % en 1961.
Les controverses suscités par ce système de financement des déficits des colonies a beaucoup relancé le débat sur le bien fondé et les avantages effectifs de la colonisation en France .François Bloch –Laine[2](1956, p.44) a été affirmatif disant:«Le système colonial s’est presque renversé au bénéfice des pays d’outre-mer .Désormais, ceux ci importent beaucoup plus en provenance de la métropole qu’ils n’exportent vers elle .Tout se passe comme si la métropole fournissait les francs métropolitains qui permettent à ses correspondants d’avoir une balance profondément déséquilibrés : ainsi s’opère aux frais de la métropole , le développement économique de tous les pays d’outre-mer sans exception».
La commission Jeanneney de 1963 chargé de définir une politique de coopération avec les pays en voie de développement en écrivant : en quoi ce régime de la zone franc est –il avantageux pour la France n ‘est pas de cette optique.
Le fait d’avoir un solde commercial négatif ne permet pas de déduire avec certitude que les colonies françaises d’outre-mer ont été dépendant financièrement de la Métropole à deux égards. D’abord, l’essentiel des opérations commerciales et financières effectuées pendant cette période ont été fait au service des colons et des entrepreneurs français, jamais aux services des colonies. Les colonies n’étaient alors juste que simples débouchés pour l’écoulement des produits de la métropole et bases de ressources de matières premières. Ensuite, les valeurs ajoutées dégagées par les principaux secteurs d’activité rentables dans ces pays ont été gagées entre les mains des colons et vont revenir en France. L’équilibrage financier largement discuté ci-haut a été alors fait au profit de la France de sorte qu’il n’était pas vraiment question de développer ces pays mais de renforcer les liens commerciaux et financiers. Les crédits offerts pendant les années de décolonisation estimés à 32 ,5 milliards de francs et les divers aides de la France de l’après guerre peuvent être considéré comme des indicateurs majeurs de la dépendance financière de ces pays .Mais à quel prix ils ont souffert pour en mériter?
Objectivement force est de reconnaître que la France a toujours usé de son pouvoir et de son système impérial pour maîtriser le système économique de ses colonies .L’équilibrage financier qui s’est opéré entre la France et les pays d’outres –mer s’est soldé en faveur de ces derniers , ce qui n’enlève pas pour autant les profits masqués générés par la colonisation dans chaque colonie.

2-L’impérialisme colonial britannique:.
Par l’étendu et la durée de son empire colonial, l’impérialisme Britannique s’est beaucoup différencié de celui de la France .La Grande Bretagne a toujours usé de son force pour imposer son système impérial dans ses colonies mais aussi dans les autres pays du globe. L’histoire colonial de l’impérialisme britannique a été principalement marquée par deux grandes sous périodes .Rita Hinden ( 1949) dans son œuvre intitulé:«Empire and after: A Study of British Impérial Attitudes» a essayé de mettre en lumière les grandes tendances de l’histoire coloniale britannique .Si de la fin du XVI ème siècle à la fin du XIX ème siècle, le système colonial britannique a été fortement marqué par l’alternance entre profit et le paternalisme , la période postérieure jusqu’ à la décolonisation de l’ après guerre des années 1940 est attribué à l’émergence de l’impérialisme colonial. Jusqu’en 1776, avec la prédominance du système mercantile qui priorise l’appropriation des colonies et l’excèdent commercial, l’empire britannique a été toujours considéré comme un avantage considérable pour la Métropole .Les profits et les calculs économiques priment avant tout. Mais certains économistes , politiciens et même des simples citoyens ne sont pas toujours de cet avis .C ‘est ainsi qu’un économiste de renom Adam Smith dans son œuvre : «Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » a dénoncé avec force l’absurdité du système colonial britannique qui selon lui constitue un frein au libre –échange , opprime la liberté des colonies mais encore coûte cher à la Grande Bretagne .Le Discours d’ Edmund Burke à la chambre des communes sur la conciliation avec les colonies( 1775), qui va mettre en place le paternalisme existant entre les colonies et la Métropole , a été un signe précurseur du changement de la politique coloniale britannique. Pendant les trois quarts du XIXème siècle, le colonialisme a été critiqué de tous fronts en tant que source d’exploitation des colons mais aussi frein au libre échange. Dés auteurs utilitaristes comme Jeremy Bentham, les réformateurs des années 1830 et plus tard John Stuart Mill se sont beaucoup mobilisés pour améliorer les conditions de vies des peuples colonisés. Avec le discours du Crystal Palace de Disraeli en 1972, l’impérialisme Britannique sera petit à petit à l’œuvre, chose faite vers 1899 avec Joseph Chamberlain. Avec le concours des Charles Dilke, John Seeley et Rudyard Kipling., Chamberlain a été le précurseur de l’impérialisme moderne britannique fondé sur la mission civilisatrice de la Grande Bretagne, sans oublier les rivalités existantes entre les grandes puissances impériales. A la lumière de J Hobson (1902), le système de domination coloniale doit être conforme à trois règles fondamentales pour être pertinent. Selon Hobson, les trois conditions qui légitimeraient une confiance entre un peuple dominant et un peuple dominé sont : premièrement, la domination doit être dirigée vers le bonheur de tous et pas seulement celui de la nation impérialiste ; deuxièmement, la domination doit conférer un avantage net à la nation ainsi dominée ; enfin, il doit exister une organisation qui représenterait les intérêts internationaux, et qui pourrait sanctionner tout abus de confiance ( Rita Hinden , 1949).Evidemment , le comité chargé d’orienter les politiques coloniales britanniques: le Fabian Colonial Bureau[3] présidé part Arthur Creech Jones (1940-6), puis par le géographe J.F. Horrabin (1946­9). Crée en 1940 n a pas pu influencer d’une manière significative le fonctionnement de l’empire colonial britannique qui était justement entrain de d’éteindre. Dans la réalité, la Grande Bretagne a toujours agit de sorte qu’elle puisse tirer profit de ses colonies. L’Angleterre s’est beaucoup investi dans les systèmes financiers et commerciaux des colonies pour faciliter sa domination .A titre de référence en 1904 et 1910, elle avait respectivement 50 banques coloniales avec 2279 succursales et 72 banques coloniales avec 5449 succursales (Lénine, p.124).
Cet impérialisme économique britannique peut être aussi attribué aux ponctions faites via l’excèdent commercial de ces derniers.
on a pu constater que la ponction britannique sur l’ Inde a été toujours évident , ce qui justifie l’avantage économique de la colonisation pour la Métropole au détriment de l’ épanouissement de ce pays .Dans la mesure où les PIB de l’Inde et de la Grande Bretagne étaient respectivement 118, 04 milliards de dollar et 76, 584 milliards en 1857; et respectivement 255,852 milliards et 314,969 milliards de dollar[4] en 1947 ,ce surplus commercial de l’ Inde qui n’est autre que la ponction britannique représente une somme considérable , de quoi à alimenter les machines coloniale et économique anglaises.
Les colonies représentaient des avantages considérables pour la Métropole. Force est quand même de constater qu’elles n’ont pas vraiment influencé son système commercial largement dominé par les pays Européens surtout depuis le premier quart du XIX siècle. Ca n’enlève pas pour autant sa mainmise sur ses colonies.

3-Impérialisme colonial : source de stagnation des colonies

Jusque là, on a essayé de focaliser l’analyse sur des aspects monétaires et financiers proprement dits. Une analyse globale qui met en lumière l’état d’avancement de leur économie tout en analysant celui des puissances coloniales nous permettra aussi de percer encore plus loin ce débat. Notre cadre d’étude a été très restreint si on ne s’intéresse pas, à la dynamique de l’économie des PED donc de leur PIB.
Se referant aux données de Madisson [2001] : l'économie mondiale une perspective millenaire,on a pu remarquer ainsi que:
i)-Les pays de l’Europe de l’ouest principalement des puissances coloniales ont eu une explosion spectaculaire de leur PIB par habitant pendant l’apogée de la période coloniale en Afrique et en Asie (1870 –1950).En même temps, leur part dans le PIB mondial n’ont cessé de diminuer.
Ce changement a été largement influencé par la performance économique de la Grande Bretagne et la France deux grandes puissances coloniales de l’époque (70 % des possessions coloniales).Les puissances coloniales espagnole et portugaise ont déjà perdu la majorité de leur colonies vers 1820. Les pays de l’Europe et l’Ex-URSS contrairement à l’Europe de l’ouest et des pays ‘immigration européenne (les Etats-Unis, Canada) n’ont pas pu vraiment s’imposer sur la scène économique mondiale ni en termes de PIB par habitant ni en termes de contribution au PIB mondial dans l’ensemble.
ii) Les colonies d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique n’ont pas enregistré un changement significatif de leur PIB par habitant pendant la période coloniale. En Amérique latine cet indicateur a passé de 416 à 667 dollars de 1500 à 1820.De l’autre coté , l’Asie a presque stagné passant de 575dollars en 1820 à 635 dollars par habitant en 1950 , année voisine de l’indépendance de la majorité des pays asiatiques .Force est aussi de constater la chute spectaculaire de la part de l’ Asie dans le PIB mondial passant de 62,1 % en 1500 à 21,9% en 1913 et 15 ,5% en 1950.Par contre l’ Afrique et l’Amérique latine ont presque stagné leur part dans le PIB mondial pendant l’ère coloniale.
iii) Les écarts interrégionaux n’ont cessé de s’intensifier pendant la période coloniale aux profits des puissance coloniales, des pays d’immigration européenne (Etats-Unis, Canada) et le Japon
Les agissements coloniaux dans les colonies ont largement profité aux colons au détriment des colonies. Le PIB par habitant de ces colonies ont stagné malgré les ressources inestimables dont ils disposaient .Toutes les politiques de développement et financières mises en œuvre pendant la période coloniale n’ont pas pu alors influencer d’une manière significative le niveau de développement de ces pays .Pire encore, dans certains pays la situation s’était même empirée. Ce fait résulte évidemment de l’impérialisme et l’oligarchie financière des puissances coloniales qui a remis en cause les perspectives d’évolution économique et financière des colonies.

Conclusion


A travers ce qui précède, les colons par les différentes mesures monétaires, financières et politiques principalement formulées et inspirées en métropole ont pu influencer le système financier de ces pays et mener le jeu à leur manière Les empires coloniaux ont toujours utilisé leur supériorité économique via leur système impérial. Evidemment, la raison d’être des colonies est de rapporter aux puissances coloniales. Quoi que l’on dise, si la colonisation a octroyé aux puissances coloniales majoritairement européennes le privilège d’exploiter les ressources naturelles, financières et humaines des colonies, elle a été en même temps une opportunité pour ces derniers de s’offrir, des grandes infrastructures basées sur le modèle occidental tel que l’enseignement, les routes ou la justice. Cette remarque ne veut pas dire forcément que la colonisation a été bénéfique pour les colonies, juste une analyse objective. Dans pas mal des PED surtout en Afrique, force est ainsi de constater que les grandes infrastructures laissées par les colons figurent encore comme les infrastructures de base de ces pays malgré les efforts entrepris ultérieurement par les responsables locaux .Les trajectoires politico-économique des PED de l’indépendance à nos jours nous réservent encore bien des symptômes qui caractérisent la période coloniale et qui divisent toujours les spécialistes tout comme les simples citoyens.Si les PED vont mal aujourd'hui , ils ont aussi leur part de responsabilité .Il est temps peut etre de bouger , mais comment ?Avec quoi et avec qui ?Ces trois questions meritent une attention particulière dans l' analyse des trajectoires post-coloniales des PED.C'est l'objet d'un autre article qui ne va pas tarder.

Bonne lecture alors à vous tous chers amis lecteurs.

[1] Jaques Marseille :«La balance des paiements de l’outre –mer sur un siècle» (p.3-25) dans: «La France et l’outre-mer , un siècle de relations monétaires et financières » ,,Comité pour l’histoire économique et financière de la France., colloque tenu à Bercy les 13,14 et 15 novembre 1996.


[2] François Bloch-Laine , La zone Franc , Paris , PUF, 1956 , p.44 –Cité par Jaques Marseille dans : «La France et l’outre-mer , un siècle de relations monétaires et financières ,1996,p.6.
[3] En 1931 G.D.H. Cole avait fondé le New Fabian Research Bureau, qui fusionna avec la Fabian Society en 1938. De cette union naquirent trois sous-bureaux de recherche, le Fabian Colonial Bureau en 1940, le Fabian International Bureau en 1941 et le Home Research Committee en 1943.
[4] Dollars américains internationaux de 1990, chiffres cités dans Madisson ,2001, tableau 2-30, p.120.

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